Mine Palayer

L’origine….  selon Bakou.

Que dire de Mine Palayer? D’ailleurs, elle ne supporte pas que l’on parle d’elle…Encore une artiste facile à vendre tiens !

L’histoire retiendra, si cela lui chante, qu’elle est née près de Romans, pays de la chaussure, ce qui la porta plus tard à se tenir le plus souvent à côté de ses pompes. À cela on pouvait déjà supputer qu’elle ne serait pas du genre conformiste et, bien que fascinée par l’Italie, ne suivrait pas les chemins qui mènent à Rome.

Elle grandit, à cela peu de gens échappent. Son aptitude à l’expression artistique autant qu’à celle de bassiner le monde, conduisent ses proches à accepter qu’elle étudie les beaux-arts à Lyon. Études qui se concluent évidemment par l’obtention du DNBA. Elle a tôt fait de s’imposer dans une discipline, qu’il est encore d’usage d’appeler Gravure, et de remporter le Prix de Paris.
La voici donc, Monique Palayer, arrivant en résidence dans l’autre capitale, pour une année qui, par un prompt débord, dura 15 ans.

On peut dire qu’elle rencontre du beau monde là-haut tiens ! Notamment Pierre Mréjen des éditions du Rouleau Libre. L’aboutissement de cette collaboration en est la réalisation de cinq livres d’artistes, dont la diffusion est assurée, entre autres par la librairie Nicaise, à Paris.

En 1983, Maître UNG NO LEE lui a même ouvert les portes de son académie de peinture et de calligraphie orientale.

La reconnaissance de son talent par la jeune gravure française, lui permit de faire partout, demandez le programme : (En raison de l’intérêt que lui porte les Chinois, depuis son exposition à Taipei, nous avons dû le mettre sur microfilm

-1978 Biennale de Bayeux -1979 Biennale d’Epinal -1980 La Mémoire du Geste, E.L.A.C. Lyon- 1981 Le Zig-zig, Paris (expo perso)- 1982 Le Piccolo Téatro, Paris (expo perso)- 1983 Salon Le Trait, Paris – Musée de l’imprimerie, Lyon – All’Osteria (expo perso)- 1984 Salon Le Trait, Paris – Biennale de Digne les bains –
Biennale de Gravure en Val d’Oise et Ile de France – 1985 Salon Le Trait, Paris –  -Thé des Brumes (expo perso)1986 Salon Le Trait, Paris – L’Atelier, Paris (expo perso) – Biennale internationale de gravure de Digne les Bains – III Primio de Grabato , Massimo Ramos, Ferol, Espagne – 1987 Salon Le Trait, Paris –
1988 Salon Le Trait, Paris – La Jeune Gravure Contemporaine, Paris -1989 Salon Le Trait, Paris –  Salon de Mai, Paris – 1990 Salon Le Trait, Paris – Salon d’Automne, Paris –
1991 Salon Le Trait, Paris – Salon de Mai, Paris – Salon d’automne, Paris – La Jeune Gravure Contemporaine, Paris – Galerie Avenir Urbain, Paris (expo perso) – Salon de l’estampe de Ville d’Avray (92) – The 5th Internationale biennal print exhibit, Taipe, Taiwan – Galerie Michèle Broutta, Paris (sélectionnée pour le prix GRAV’X) – 1992 Salon Le Trait, Paris – Salon de Mai, Paris – Biennale d’art graphique, Saint Maur – Biennale de la Gravure en Val d’Oise et Ile de France – Biennale de la Gravure de Sarcelles – Salon des Réalités Nouvelles, Paris – Librairie Nicaise, Paris (expo perso) – 1993 Salon Le Trait, Paris – Salon de l’Estampe de Ville d’Avray (92) – Salon des Réalités Nouvelles, Paris –
1994 Salon Le Trait, Paris – Salon des Réalités Nouvelles, Paris – 1995 Salon de l’Estampe, Groupe Corot, à l’Hermitage, Rueil-Malmaison – 1996 Galerie La Marotte, Vals Les Bains –
Edition pour la Jeune Gravure Contemporaine, Paris

Après 1995 survient, à la surprise générale, l’année 1996. Monique en profite pour gagner l’Ardèche.  Pourquoi l’Ardèche plutôt que l’Alaska qui commence pourtant par la même lettre ? Nul à ce jour n’a cherché à y répondre ! Afin que tout rentre dans son sac, et pour avoir bonne MINE, elle fait sauter quelques lettres de son prénom.

Quoi qu’il en soit, ce nouveau cadre se révèle propice à la finalisation d’une œuvre majeure, entreprise en 93, intitulée ” Lila ” à laquelle j’ai eu le plaisir de contribuer. Celle-ci aujourd’hui laisse admiratif, puisque cette petite fille a trente ans.

2004 – Sa participation presque involontaire, mais néanmoins remarquée, pour les Singulières à l’Escargot de Vogüé, la convainc enfin … de se remettre au travail !

Après maints jurons, un lumbago, deux tendinites, un ongle cassé, trois litres un quart de sueur bio et une fontaine de rosé frais, la presse remonte de la cave, nonobstant une chute dans l’escalier qui fait voir à Mine mille couleurs. Cet événement s’avère tout à fait positif, puisque ce sont ces mêmes couleurs que l’artiste s’applique aujourd’hui à restituer dans son œuvre.

Et puis, les rencontres étant souvent le fait de Az’ART, l’aventure se poursuit avec ce collectif d’artistes ardéchois.

2005  – Exposition “… GRAVURES… ” – Château de Vogüé.

          –  Espace culturel du presbytère – Chassiers
          –  7°Salon des arts plastiques – Château d’Aubenas

2006  – 8°Salon des arts plastiques – Château d’Aubenas

2006 à 2013
Une errance inter départementale dans un environnement bovin sans intérêt, non propice à l’expression artistique, lui permet de glander avec bonne conscience.

2013  –  Exposition  ” Le Bouchet en tête(s) de l’art ” – Atelier d’art Fredrick. Luers – Le Bouchet St Nicolas

2014
Poussée par le mistral, elle parvient à stopper avant la mer et atterrit dans le Gard où elle prépare une expo collective à St Roman de Codières

2015
Les expos de Mine redeviennent rares. Il faut échapper à l’hiver, puis échapper à l’été, sortir la chienne, rentrer les chats, admirer le ciel et ses nuages propices à l’inspiration de l’artiste, écouter les oiseaux… bon bref, il faut qu’elle ait envie d’avoir envie, comme l’a chanté un grand poète disparu.  Non seulement le lieu doit lui plaire, mais les gens aussi… non mais vraiment !!!

“Si tu vois la Cour de Massillargues, passante, arrête-toi”… et Mine s’arrête.

Elle y rencontre Nannette et Mahfoud, ces humains dont émane une énergie tellement positive, qu’à l’été 2015, Mine s’accroche aux murs de l’atrium !!!

Et puis… Une longue période de torpeur sudiste la submerge à nouveau, jusquà ce jour de l’été 2023 où la chaleur et la réorganisation de son atelier, provoque en elle un choc thermique émotionnel propice à la création…

 2024

La voici invitée à Martignargues Ô CŒUR DES FEMMES par la charismatique NIZOUCHA et son incommensurable don d’ubiquité.

                        Et l’aventure continue aujourd’hui …..