

Artiste autodidacte, il s’inscrit pourtant dans une lignée artistique : un oncle peintre vivant de son art dans la région lyonnaise des années 1940 à 1960, un père — âgé aujourd’hui de 91 ans — qui peint toujours, et une cousine sculptrice amateur. Chez les Jouve, la création semble être une affaire de sang et de sensibilité.
Afficionado depuis l’âge de 15 ans, Robert Jouve a longtemps sillonné les arènes, capable, à trente ans, d’assister à plus de cinquante corridas en une seule année. S’il fréquente aujourd’hui moins ces lieux de passion, il en garde une empreinte indélébile qui irrigue son œuvre. Très marqué par le fauvisme, il aime les couleurs chaudes — le rouge, le jaune — dont la violence et la lumière résonnent avec la tension de la mort toujours possible dans l’arène.
Grand voyageur, curieux des autres, il part souvent à la rencontre de l’imprévu, des visages et des histoires humaines qui nourrissent sa peinture.
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